Romans

Les larmes de Machiavel

Titre : Les larmes de Machiavel

Auteur : Raphaël Cardetti

Ma quatrième de couverture :

À Florence, la révolte populaire gronde alimentée par les prêches de Savonarole. Depuis la chute des Médicis, Piero Soderini, le gonfalonier, peine à maintenir une paix toute fragile dans sa ville. Mais dans l’ombre, une vengeance vieille de décennie se prépare et compte bien profiter de ce climat délétère pour frapper…

Mon avis :

Ce livre m’a été offert par Nelcie dans le cadre du swap « Un saut dans le temps« . J’avais choisi pour période l’Antiquité romaine et comme personnage à découvrir Nicolas Machiavel, d’où ce livre. Je n’avais pas encore trouvé l’occasion de le sortir de ma pile jusqu’à ce mois-ci.

Le premier reproche que je ferai à ce titre est le choix de la couverture. Tout d’abord, je ne la trouve pas très attirante, il faut dire les choses comme elles sont. Mais plus que tout je me demande pourquoi ce choix ? C’est un portrait de Fra Luca Pacioli par Jaco Bar. Il n’est fait mention d’aucun de ces deux personnages dans le livre alors qu’on y cite : Filippino Lippi, Luca Signorelli, Luca Della Robbia etc. Cela m’aurait semblé à la limite plus logique de choisir l’une de leurs œuvres pour la couverture.

J’ai ensuite eu la chance d’avoir la version de poche qui a le mérite de ne pas révéler la clé de l’intrigue dans son résumé. J’avoue que sur ce coup, le site de Belfond m’a laissé sans voix… Car honnêtement, c’est selon moi le seul point fort de l’histoire, alors si on le dévoile d’entrée, je ne vois plus vraiment pourquoi l’acheter !

Vous l’aurez compris, j’ai été un peu déçue par ce livre. Quelques difficultés à entrer dans l’intrigue que je ne trouvais pas très haletante, un manque d’empathie total pour les personnages, et un petit quelque chose sur lequel je n’arrivais pas à mettre le doigt jusqu’à ce que je termine le livre. Ce petit quelque chose tient surtout de la façon dont l’intrigue est menée.

Pour résumer, sans vous spolier, lorsque la tête pensante de l’affaire sort de l’ombre et qu’on met nos indices bout à bout, et bien ça ne colle pas. Ça ne tient pas du tout la route, parce que cela signifierait qu’il y a des passages où cette personne repensant à un événement passé se mentait à elle-même ! Franchement quel intérêt le commanditaire a à se faire croire que les choses se sont passées comme il l’a raconté à ceux à qui il a menti ?! Si l’auteur voulait faire de son meurtrier un être mystérieux jusqu’à la dernière ligne, il aurait dû tout simplement faire disparaître ces passages pour que cela puisse, par la suite, être plausible. Je me suis sentie comme Hercule Poirot quand il s’écrie « Mais enfin ce n’est pas possible, c’est écrivain est fou ! ».

Ajoutez à cela un contexte historique plus que romancé…

Malgré tout, j’ai lu le livre dans sa totalité, car comme je vous le disais plus haut, j’ai eu du mal à comprendre ce qui me dérangeait tant. De plus, la narration est agréable et s’enchaîne sans temps d’arrêt. Et puis cela m’a permis de découvrir et de redécouvrir quelques peintres de la Renaissance italienne.

Note : 1/5

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2 réflexions au sujet de « Les larmes de Machiavel »

  1. Je ne me souviens plus de l’intrigue, seulement des impressions et de certains meurtres particulièrement horribles, mais je crois bien que j’avais aussi trouvé que l’intrigue ne tenait pas trop debout. A trop vouloir jouer la surprise, l’auteur sombre un peu dans l’incohérence, me semble-t-il. Effectivement, nos ressentis sur ce livre sont assez proches.

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    1. C’est vrai que les meurtres sont assez sauvages, mais là aussi l’auteur semble hésiter entre les décrire et les sous-entendre. C’est son premier roman, peut-être avait-il du mal à trouver sa voie ? Mais je reconnais que je n’ai pas trop envie de savoir…

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