La millième nuit

• Titre : La millième nuit
• Auteur : Alastair Reynolds

Ayant essaimé à travers l’ensemble de la Galaxie, l’humanité s’est divisée en une myriade de cultures et civilisations adaptées à des contraintes environnementales et des modes de vie aux variétés pour ainsi dire sans limites. Ainsi en est-il de la Lignée Gentiane, mille clones immortels ou presque, issus d’une souche unique, qui arpentent les étoiles depuis des centaines de milliers d’années. Si, au fil du temps, chaque membre de la Lignée s’est singularisé, explorant et poursuivant ses intérêts propres, tous les deux cent mille ans, selon une antique tradition oecuménique, l’étrange fratrie se réunit pour partager ses expériences, souvenirs et projets – des célébrations grandioses qui culminent lors de la Millième Nuit. Jusqu’à ce qu’un grain de sable ternisse les dernières retrouvailles… Un détail, une anomalie insignifiante derrière laquelle pourrait bien se cacher un complot à l’échelle proprement astronomique…

Mon avis :

J’ai un peu honte de l’avouer mais je n’avais encore pris le temps de lire un titre de la collection Une heure lumière. C’est désormais chose faite.

A la lecture du résumé, je me suis demandée si l’auteur n’avait pas été un peu ambitieux pour un roman de seulement 144 pages. J’ai donc été agréablement surprise. Quoique le début ait été un peu confus, le temps que je comprenne à quoi correspondaient les termes utilisés, les pièces se sont rapidement mises en place. La millième nuit relève plus du thriller que du space-opera, mais l’enquête qui occupe les deux personnages principaux est assez intrigante pour tenir le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.

Néanmoins, le récit est trop court pour que l’on puisse s’attacher à eux et j’ai un peu le sentiment d’être restée sur ma faim. En effet, l’auteur aurait largement pu développer son univers sur quelques centaines de pages de plus.

Mon ressenti : 4/5