Romans

#Trahie

  • Titre : #Trahie
  • Auteure : Louison Nielman

Violette à 14 ans, Apolline ne pensait pas qu’Aurian pourrait la remarquer, et pourtant… Depuis cette fameuse soirée, son cœur danse dans les bras de ce lycéen dont elle est folle amoureuse.

Mais quand Aurian va trop loin, l’amour vole en éclat.

Trahie, l’adolescente vit une véritable descente aux enfers, ne sachant plus vers qui se tourner…

Comment se reconstruire quand les autres sont capables du pire ?

Mon avis :

Trahie. Le titre correspond bien au récit : d’un côté les parents de Violette, trahies par l’adolescente qui leur a effrontément menti, de l’autre Violette trahie par Aurian, à qui elle a fait trop rapidement confiance. Entre ces deux eaux, l’adulte qui lit est partagé, partagé entre la compassion pour Violette et la colère, envers son comportement plus que puéril.

On a tous été adolescent, on a tous bravé les interdits, mais de là a refuser toute tentative de communication, on frôle la caricature de l’adolescente en crise. Le manque de respect envers ses parents qui sont pourtant un modèle de bienveillance et de compréhension agace vite le lecteur. D’autant que Violette fait du monde entier son ennemi : sa soeur, ses amies son forcément jalouses. Non contente d’être désagréable, son égocentrisme et son égo surdimensionné ne font pas d’elle un personnage qu’on a envie de suivre. En parallèle Aurian n’a pas d’autre place pour exister que celle que la rumeur lui accorde, d’abord garçon facile et baratineur, ensuite adolescent égocentré qui ne voit étrangement pas où est le problème, puis enfin amoureux éploré. Parlons en de cet amoureux : d’entrée il est présenté comme un coureur, mais là en 15 jours le voilà devenu amoureux transit prêt à tout pour reconquérir sa dulcinée dont la principale qualité rappelons le est « d’être canon ».

Tout est dit : 15 jours qui se résument à quelques pages durant lesquelles on ne s’attache pas aux personnages, ça manque de réalisme et de profondeur.

Dommage le livre aborde des thématiques importantes qui transcendent l’âge : consentement, réseaux sociaux, droit à l’image, et la façon dont cette partie est traitée n’est pas si mal. Mais cela reste très didactique et peu naturel.

Mon ressenti :

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