Romans

Un garçon c’est presque rien

  • Titre : Un garçon c’est presque rien
  • Auteure : Lisa Balavoine

Une chambre d’hôpital. Dans le lit, un garçon. A côté, une fille, qui attend qu’il se réveille. Au travers du coma de Roméo, son histoire : pourquoi, comment, la vie l’a-t-elle amené là ?

Mon avis :

Le titre interpelle, la quatrième de couverture saisit et le texte retient.

Un garçon c’est presque rien est un roman écrit en vers libres dans la veine de Signé Poète X, un autre roman qui donne la parole à une adolescence qui a des difficultés à s’épanouir à cause des injonctions du monde extérieur.

Ici le héros est un garçon. Il s’appelle Roméo, n’a rien à voir avec de celui de Shakespeare selon lui, et est un ardent féministe. Cela a de quoi surprendre à cet âge où la virilité s’érige en drapeau, pourtant Roméo n’en a que faire. Il ne sent pas plus homme en dénigrant son prochain, pas plus homme dans la violence. Il rêve d’un monde où chacun pourrait exprimer ses sentiments comme il les ressent et non à travers le prisme des diktats d’une société qui a attribué les rôles par avance.

Cela aurait déjà pu en faire un bon roman, mais que serait Roméo sans sa Juliette. Ici, elle s’appelle Justine et ne hèle pas Roméo du haut de son balcon. Une lycéenne comme des centaines, pleine de vie, d’enthousiasme qui va se heurter aux réseaux sociaux et à leurs dérives. Mais cette Juliette n’est pas une enfant, c’est une jeune femme et Roméo, n’est peut être pas un héros Shakespearien, il n’en a pas moins une épée, une lame faite de mots, des mots qui libèrent, des mots qui relient.

Alors asseyez vous à côté de la jeune fille, avec elle regardez le garçon et laissez la vous raconter son histoire.

Mon ressenti : 4,25/5

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