Romans

La trilogie des Périls – tome 1

Titre : La trilogie des Périls, tome 1 : Les dômes de feu

Auteur : David Eddings

Traducteur : Dominique Haas

La quatrième de couverture :

Je le savais, j’étais rentré à Cimmura avec le sentiment du devoir accompli, heureux d’avoir sauvé la vie d’Ehlana et tout remis en place : le Bhelliom au fond de la plus profonde fosse de l’Océan, Dolmant à la tête de l’Eglise d’Elénie. Azash, Annais et même Otha, le roi-limace, étaient morts. Mais, foi d’Emouchet, j’avais un mauvais pressentiment. Les nouvelles que m’apportaient Ulath, Tynian et Bévier n’étaient pas bonnes. Il n’était question que de disettes, d’épidémies, de troubles. Mes pires craintes se confirment : dans tous les Etats du continent, des héros de l’antiquité soulèvent le peuple. De prétendus justiciers incitent les nobles à se révolter contre l’Empire de Tamoulie. Et il y a pire : les Trolls ont quitté leur foyer natal et envahi le nord de la Dalésie. Des guerriers reviennent d’entre les morts. Un nécromancien – homme ou Dieu – ramène des armées du plus lointain passé, fouille dans le folklore et donne vie à des monstres redoutables : des vampires, des goules, des hommes de l’aube et même ceux-qui-brillent. Je savais qu’il nous faudrait subir un interminable hiver jusqu’au retour des Dieux. Je n’avais pas prévu que nous devrions affronter un nouvel ennemi auprès de qui les Dieux des Trolls étaient de joyeux drilles.

Mon avis :

J’ai découvert la fantasy très jeune, mais essentiellement grâce à des films. Avec les années, j’ai eu envie de combler mon imagination débordante avec des romans du genre. Malheureusement, il faut avouer que comme partout, on y trouve du très bon comme du très mauvais. Pour m’éviter ce genre de désagrément, j’ai donc misé sur des valeurs sûres telles que Robin Hobb, David Gemmel, Guy Gavriel Kay, etc.

Les éditions France Loisirs n’ayant pas une mauvaise collection en la matière, je me suis laissée tenter par La Trilogie des Périls, dont je connaissais le nom de l’auteur. Mais en bonne ignare en la matière, je ne savais pas que ce roman faisait suite à une première trilogie nommée La Trilogie des Périls. C’est ainsi que ce pauvre livre a séjourné plusieurs années tout au fond de ma pile à lire sans jamais voir le jour ! Heureusement, le challenge ABC de Nanet est passé par là, et j’ai ajouté à ses règles de m’efforcer de lire les plus vieux livres de ma PAL. Le destin de ce roman se traçait enfin !

Honnêtement, j’ai commencé ma lecture sans a priori, mais j’ai été rapidement déroutée par l’avalanche d’informations que je recevais. Dès le prologue, David Eddings m’avait un peu perdue. Malgré tout, j’ai continué ma lecture avec autant de bravoure qu’un chevalier pandion. De toute façon, les meilleures sagas de fantasy ne sont-elles pas toutes déroutantes dès le départ ? Il m’aura tout de même fallu près d’une centaine de pages pour commencer à y voir plus clair. C’est aussi à ce moment-là que j’ai nettement compris que j’avais une suite entre les mains, et non un premier tome de saga comme le suggérait le beau 1 sur le dos de mon livre. Après un détour sur internet, la mémoire m’est revenue et je me suis souvenue pourquoi j’avais lâchement abandonné ce livre dans le gouffre paléen.

Il était pourtant hors de question d’abandonner pour si peu. En effet, je maîtrisais à peu près le folklore et l’histoire de cet univers, car les personnages principaux y font souvent référence. Cela cause d’ailleurs pas mal de répétitions et certains passages me sont apparus bien longuets. D’autant que David Eddings par du principe qu’on connaît la majorité des personnages puisqu’on a déjà passé près de 2000 pages avec eux dans la trilogie précédente ! Certains paraissent donc un peu effacés, voire inutiles à l’intrigue, et je me suis souvent demandé ce qu’ils faisaient là exactement.

On pourrait considérer cela comme du détail, mais ça a vraiment nui à ma lecture. Entre les passages trop longs et répétitifs, et cette multitude de personnages pas toujours utile à la mise en place de ce premier tome, la lecture devient fastidieuse et ennuyeuse. D’autant que le héros pose souvent à sa fille-déesse des questions dont la réponse est évidente, ce qu’elle ne lui cache pas en le traitant gentiment d’idiot, mais même ce procédé-là est trop utilisé pour conserver son côté humoristique.

L’humour, d’ailleurs, aurait pu être une qualité de titre. Pourtant, si j’ai souri les premières pages, il possède ce côté répétitif qui finit par user la corde sensible du lecteur. D’autant qu’il n’est pas toujours utilisé à bon escient et donne donc parfois l’impression que les personnages sont de vrais paradoxes.

Mais tout cela mis à part, l’écriture de David Eddings est charmante dans le sens où l’ensemble est assez simple avec des héros finalement très humains. Malgré le fait que je n’ai pas accroché à cette saga, voire à cet univers, je reste toute prête à tenter l’aventure de La Belgariade ou de La Mallorée dont j’ai beaucoup entendu parler. Cette fois en prenant garde de bien commencer par le tout premier tome de l’univers. 😉

Note : 2.5/5 

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