La petite mort – tome 01

Titre : La petite mort, tome 1

Auteur – Illustrateur : Davy Mourier

La quatrième de couverture :

La Petite Mort vit des jours heureux avec Papa et Maman Mort. Il va à l’école, tombe amoureux d’une fille de sa classe et essaie de se faire des amis. Bref, à quelques détails près, la Petite Mort est un enfant comme les autres, si ce n’est qu’il a un avenir tout tracé : quand il sera grand, il reprendra le travail de Faucheuse de son père. Ce qui tombe mal, car la Petite Mort veut être fleuriste !

Mon avis : 

C’est en furetant dans une librairie Gibert Joseph que j’ai découvert La Petite Mort. Après quelques ricanements dans le rayon, je me suis dit que pour le bien de l’image que je donne aux gens, il valait mieux que je continue ma lecture chez moi.

La Petite Mort, c’est déjà un format particulier : taille A5, couverture cartonnée mate et douce au touché, une petite merveille. Ensuite, c’est une préface d’Alexandre Astier ! Rien que ça ! Quand on a l’objet en main, on en sent donc tout le potentiel, sans compter qu’on apprend dès les premières pages qu’avec un smartphone et une connexion 3G, il y a des passages en réalité augmentée. 🙂

La première impression n’est pas démentie par la suite : les sketchs sont cyniques à souhait avec des passages tendres qui secouent le lecteur entre ricanement et larme à l’œil (cette fin !). D’ailleurs, la mise en page permet de le lire en plusieurs fois puisque les histoires sont indépendantes les unes des autres. Il vaut tout de même mieux les lire dans l’ordre puisqu’il y a un fil conducteur. Pour ma part, je l’ai lu en une seule fois et je ne regrette pas du tout.

Le dessin est très agréable et tout en rondeur presque enfantin. Un bon choix pour adoucir le propos qui n’est quand même pas toujours évident à encaisser. C’est quand même la vie de l’enfant de la Grande Faucheuse, hein.

Néanmoins, si j’ai passé un très bon moment, ce n’est pas une série que je suivrais, car j’aurai un peu peur de la redondance du propos.

Note : 4.75/5