Romans

L’île au trésor

Titre : L’île au trésor

Auteur : Robert Louis Stevenson

Traducteur : Déodat Serval

La quatrième de couverture :

Le héros de cette histoire est Jim Hawkins, fils d’un tenancier d’auberge dans un port anglais, sur la côte ouest de l’Angleterre au XVIIIe siècle. Le principal client de cette auberge se trouve être un vieux marin, nommé Billy Bones, sur lequel pèse une obscure menace. Celle-ci se précise lorsqu’un mystérieux aveugle lui remet «la tache noire», qui annonce la mort dans le monde des pirates. Le même jour, Billy, ivrogne impénitent, meurt. En ouvrant sa malle, Jim et sa mère découvrent une carte sur laquelle est indiquée la cachette d’un fabuleux trésor que la bande du capitaine Flint a enfoui dans une île déserte…

Mon avis :

Parmi les classiques des romans jeunesse, il y en a plusieurs que je n’ai pas lus. J’ai même envie de dire beaucoup trop, il faut dire que suivant mon habitude, j’ai pris les choses à l’envers et je suis très vite passé de la Comtesse de Ségur à Christian Jacq et à Anne Rice, des auteurs qui me ressemblait plus que les douces enfants de la précédente. Depuis les années ont passé et j’essaie de me rattraper. Cette fois, j’ai décidé de me lancer dans L’île au trésor sans trop de conviction ; les histoires de pirates et de trésor n’ont jamais été ma tasse de thé, sauf si le pirate s’appelle Jack Sparrow à la rigueur… 😉

Je suis ravie d’écrire que ce fut une très agréable découverte ! Je ne m’attendais vraiment pas à une histoire aussi riche en suspens et rebondissements. Un véritable roman d’aventures avec un jeune héros courageux, voire téméraire, et futé. J’ai été bluffé par la qualité de la construction autour des personnages qui se sont révélés loin des clichés que j’avais imaginé. Je trouve que Robert Louis Stevenson n’a pas hésité à profiter de ce court roman pour faire un portrait de la société du XVIIIe siècle sans fard. Un portrait où on se rend compte qu’un fils de tenancier est bien moins crédule qu’un aristocrate, bien peu habitué à côtoyer le commun et les bassesses où il est à s’abaisser pour survivre.

Pour ne rien gâcher de l’histoire qui est déjà prenante, la plume de l’auteur est très élégante, très XIXe siècle, un style qui pourrait déplaire, car démodé, mais que j’adore. Je regrette souvent que les œuvres d’aujourd’hui soient si modernes dans un style très oral comme si l’écriture avait perdu le privilège de se distinguer de la conversation réelle.

Quoi qu’il en soit, j’ai été si contente de ma lecture, que je me suis offert les deux premiers tomes de la bande dessinée Long John Silver, histoire de prolonger le voyage.

Note : 4/5

4

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