Bandes dessinées

Les 7 Merveilles – tome 1

Titre : Les 7 Merveilles – tome 1 : La statue de Zeus (432 avant J.-C.)

Scénariste : Lucas Blengino

Illustrateur : Stefano Andreucci

La quatrième de couverture :

Olympie, 432 avant J.-C.

88e édition des Jeux Olympiques, trois gladiateurs se destinent à combattre dans l’arène du Pancrace. Aurelios de Mikonos, à la recherche de son fils, Pantarké d’Olympie, jeune lutteur ambitieux manipulé par ses supérieurs, et Kionis d’Athènes, sur le point de révéler un complot en lien avec le sculpteur Phidias et le secret de son chef-d’oeuvre, la statue chryséléphantine de Zeus…

Mon avis :

J’avais lu un article sur cette BD dans le magazine Zoo. La période où se situe l’histoire est une de mes favorites et les quelques dessins que j’avais vus étaient suffisamment beaux pour que je me laisse tenter. Ni une, ni deux, dès que j’en ai eu l’occasion je l’ai feuilletée en librairie et comme les dessins étaient à la hauteur des planches que j’avais entrevues, je l’ai achetée.

Si je n’ai pas été déçue au point de vue du graphisme, les planches étant tout bonnement magnifiques que ce soit du point de vue de la couleur, du dessin ou de la mise en page, je ne peux pas en dire autant du scénario…

En effet, le tome met en place trois histoires qui se recoupent : un orphelin à la recherche de son père, un père à la recherche de son fils et un complot politique duquel le sculpteur Phidias est le centre. Il se trouve que le père en question est un lutteur et que lors des jeux, il va devoir combattre un « pseudo » lutteur envoyé là pour récupérer l’objet dissimulé par Phidias dans la statue. Pour ne rien arranger à l’histoire, son fils, l’orphelin, est au service du dit sculpteur. Voilà donc le père et le fils lié à cette sombre histoire par la force des choses.

Le principal souci avec toutes ces minihistoires, c’est qu’une BD ne fait qu’une cinquantaine de pages et forcément quand on part dans tous les sens, on n’arrive nulle part en particulier. Rien n’est vraiment approfondi, tout est survolé et je me suis ennuyée. Sans les superbes dessins de Stefano Andreucci, j’aurai peut-être même abandonné ma lecture en cours de route.

En bref, une BD graphiquement réussie, une saga prometteuse, mais dont le premier tome pêche cruellement par son scénario. Malheureusement vu le prix d’une BD, je vais m’arrêter là et chercher mon bonheur ailleurs.

Note : 2.5/5

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