Manga

Comme un chat sur un sol – tome 1

Titre : Comme un chat sur un sol – tome 1

Auteure – Illustratrice : Tooko Miyagi

Traductrice : Margot Maillac

Ma quatrième de couverture :

Que feriez-vous si vous découvriez sur le pas de votre porte un jeune garçon inconscient couvert de sang ? Atsushi, jeune étudiant en économie ne se pose même pas la question lorsqu’il se trouve confronté à cette situation en rentrant de l’université. Il prend immédiatement le lycéen sous son aile, sans s’imaginer une seconde que ce dernier pourrait avoir bien plus de problèmes qu’il n’en a l’air…

Mon avis :

Il y a quelque temps, j’ai été confronté au manque de place chez moi pour créer de nouvelles bibliothèques. J’ai donc décidé de me séparer des livres que je n’avais pas aimés plus que cela. Mais il faut avouer que ce qui est le plus envahissant, ce sont les manga… J’en ai une jolie centaine et il fallait bien que je m’attaque à leur cas à un moment ou à un autre. C’est comme cela que j’ai pris la décision de relire les titres dont je me souvenais peu afin de décider si oui ou non, j’allais les garder.

Comme un chat sur un sol fait partie de ces manga achetés et lus dès leur sortie et dont pourtant je ne me souviens pas trop. Je me rappelle pourtant que j’avais été très attirée par le graphisme, qui m’avait pensé à celui de Rihoto Takarai, mais c’est tout. Ni une, ni deux, j’ai donc sorti les trois tomes de ma bibliothèque pour les relire et décider de leur sort.

Au premier abord, la couverture tout comme le dessin de ce tome sont très beaux. Le trait est fin dans le style shôjo, mais il manque un peu de finition. Les personnages gagneraient à être plus travaillés et manquent en conséquence d’expression. Cependant, ils restent parfaitement différentiables les uns des autres et on sent un potentiel non exploité dans le trait de la mangaka.

Les décors et les trames sont clairs et presque inexistants, mais dans ce type de manga où c’est l’émotion qui règne en maître ce n’est pas très dérangeant. Je préfère encore cela à des décors inachevés.

Par contre, le traitement des cases n’est pas toujours très logique et on a du mal à s’y retrouver même si après réflexion, on comprend où la mangaka voulait en venir. Cela donne des planches un peu maladroites, mais ce n’est après tout que le quatrième manga de l’auteur. J’imagine qu’elle cherchait peut-être encore un peu ses marques à l’époque.

L’histoire manque, quant à elle, de réalisme et reste pour ce tome dans les sentiers battus par la majeure partie des mangaka : une âme en détresse, un bon samaritain pour lui venir en aide, une histoire de « je t’aime – moi non plus » avec l’arrivée de problèmes à l’horizon. Elle se laisse quand même aborder facilement et tient lieu d’introduction à la saga en présentant les prémices du récit.

Ce n’est plus vraiment le style de manga que j’affectionne, et je me soupçonne même de ne l’avoir acheté que pour le graphisme, mais j’étais quand même ravie d’avoir le deuxième tome sous la main pour connaître la suite.

Note : 3/5

3

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