L’archipel – tome 1

Titre : L’archipel – tome 1 : Latitude

Auteur : Bertrand Puard

La quatrième de couverture :

De quel criminel êtes-vous le sosie ?

Yann est la victime d’un business très lucratif : l’échange d’identités. Son malheur : être le sosie de Sacha Pavlovitch, le fils d’un puissant trafiquant d’armes franco-russe, qui a acheté sa tranquillité moyennant quelques millions de dollars. Tandis que Yann clame son innocence, Sacha se fait passer pour lui et découvre une vie paisible, sur une île paradisiaque du Sud de la France. Une affaire parfaitement rodée. Du moins en apparence…

Je m’appelle Yann Rodin. Il y a onze mois, j’entrais en seconde. Aujourd’hui, je vis dans l’Archipel, la pire prison qui existe au monde.

Mon avis :

Les thèmes de cette saga sont dignes d’intérêt : jusqu’où peut-on aller pour se protéger des pires criminels de l’humanité? et quelle différence restera t-il alors entre eux et nous? que ferons-nous quand les technologies qui sont supposées nous servir seront synonymes d’asservissement? Beaucoup de questions hautement intéressantes que Bertrand Puard se propose de mettre en scène dans ce début de saga.

Un début qui démarre un peu lentement, il faut l’avouer même si l’alternance entre les points de vue de Yann et de Sacha donne un peu de dynamisme au récit. Le lecteur se sent stagner comme les deux personnages principaux. Un effet réussi, mais dont la tendance à durer lasse un peu.

Quant aux personnages, j’ai trouvé la rapidité avec laquelle ils retournent leur veste surprenante et peu réaliste jusque dans leur façon d’agir entre eux. Après tout, nous avons tous notre propre manière de nous déplacer, notre propre odeur, alors imaginer qu’un non-voyant ne se rende pas compte qu’une personne a été remplacée par une autre c’est un peu gros. De plus, l’effet panier de crabe du scénario ne donne pas vraiment envie de s’attacher à qui que ce soit.

Avis mitigé donc et même si la fin du récit a plus d’entrain, je ne suis pas sûre d’être tentée par la suite.

Note : 2,75/5