Romans

Car je suis Légion

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Titre : Car je suis Légion

Auteur : Xavier Mauméjean

La quatrième de couverture :

Babylone, 565 av. J.-C. Sarban est un membre estimé de l’Ordre des accusateurs, les juges qui veillent au respect de la loi dans la cité. L’équilibre précaire qui règne entre les humains et les dieux s’effondre brutalement. Les dieux sont fatigués et la déesse du chaos risque de reprendre son pouvoir. Les prêtres annoncent la suspension du temps et des lois. Babylone sombre dans la folie et dans le sang sans que les juges aient le droit d’intervenir.
Mais Sarban découvre un crime sans lien avec les exactions commises dans la fureur ambiante, un mystère qui met en péril jusqu’à l’existence même de Babylone. Et celui de sa propre famille.

Mon avis :

Si je connais les éditions Mnémos, je ne pouvais pas en dire autant de Xavier Mauméjean, mais la quatrième de couverture de ce roman avait de quoi m’attirer : ce n’est pas tous les jours qu’on trouve une intrigue policière se déroulant à Babylone sur fond fantastique.

Il y avait donc là tout ce qu’il fallait pour attirer la lectrice amatrice d’Histoire que je suis. Et que je le dise dès le début de cet article, je n’ai pas été déçue le moins du monde. Xavier Mauméjean vient de rejoindre la liste des auteurs que je souhaite découvrir un peu plus.

Les premières pages de Car je suis Légion m’ont tout de suite aspirée vers une autre époque, un autre lieu. Si c’est avec plaisir que j’ai retrouvé des noms devenus familiers grâce aux cours d’Histoire antique que j’ai suivi en Licence, j’ai aussi découvert beaucoup d’éléments non abordés en cours qui m’ont rendu Babylone et ses habitants plus vivants que jamais. Grâce au talent de Xavier Mauméjean, il suffit presque de fermer les yeux pour voir apparaître la célèbre Tour de Babel.

Mais ce roman n’est pas seulement une superbe reconstruction historique, c’est aussi une enquête policière sur fond mythologique très bien menée. Au départ, difficile de savoir où l’auteur veut nous conduire, mais on se laisse très simplement guider par Sarban. Ce jeune homme dont on a fait la connaissance à travers les yeux d’un père auquel il est arraché dès les premières pages, devient vite un personnage auquel on s’attache : humble et respectueux, il goûte à la fois sa chance et ses devoirs en tant qu’accusateur.

Mon seul regret concernant la lecture se trouve dans le dénouement qui m’a semblé un peu trop rapide et simple, quand le reste du récit avait pourtant été plus recherché.

Note : 4,25/5

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