Bandes dessinées

Dent d’ours – tome 3

Titre : Dent d’ours, tome 3 : Werner

Scénariste : Yann

Dessinateur : Alain Henriet

La quatrième de couverture :

25 avril 1945, un avion militaire allemand de reconnaissance arrive à se poser miraculeusement au coeur de Berlin, ville assiégée par les troupes russes. En émergent un haut gradé blessé et un pilote qui demandent à être conduits d’urgence au bunker d’Hitler. Ils en ressortent avec une mission aussi secrète que capitale pour le destin du IIIe Reich.

Pour ce faire, le pilote, qui n’est autre que le Flugkapitän Hanna Reitsch, devra piloter l’aile volante révolutionnaire HO 229. Comme copilote, elle choisit Werner Zweiköpfiger, pilote presque aussi doué qu’elle et, accessoirement, pilote de l’US Air Force et espion américain dont la mission consiste à tuer Hanna !
Quinze ans plus tôt, Hanna, Werner et Max, un juif polonais, formaient un trio inséparable dont le rêve commun était de voler et qui s’était juré une amitié éternelle.

Mon avis :

J’attendais avec impatience l’occasion d’avoir entre les mains la fin de ce premier cycle. Mon attente n’a clairement pas été déçue. Voici un tome riche en rebondissements et révélations.

Il est désormais temps pour le lecteur de découvrir plus avant Werner, personnage que jusqu’ici, nous avons simplement croisé au grès des souvenirs d’Hanna et de Max. Et pourtant, c’est presque le protagoniste central de ce premier cycle. Tout semble tourner autour de lui jusqu’à ce qu’enfin tous les rouages s’emboîtent, et laissent le lecteur bluffé.

Pour connaître et comprendre ce dernier, il fallait bien un tome. L’histoire présente avance donc très peu préférant accorder au lecteur un temps pour comprendre et digérer les révélations que cette dernière partie du triptyque contient. Car, les autres personnages principaux ne sont pas en reste : déchirés entre leur devoir et leur passé, cette guerre sur le point de se terminer, ne leur laisse aucun répit.

Pour transmettre ce désarroi et le chaos dans lequel les personnages survivent tant bien que mal, Henriet a choisi une palette chaude tournant très souvent autour du rouge, couleur du sang versé, des flammes ravageant Berlin, et de l’armée communiste prête à toutes les atrocités pour venger ses innocents tombés durant la fuite nazie.

Toujours aussi documenté, ce tome est sans nul doute à la hauteur des deux précédents et confirme mon désir de poursuivre la saga.

Note : 5/5

 

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