Romans

La trilogie du mal – tome 1

Titre : La trilogie du mal, tome 1 : L’âme du mal

Auteur : Maxime Chattam

La quatrième de couverture :

Abandonnés au fond de la forêt ou de hangars vétustes, des cadavres comme on n’en a jamais vu, mutilés de façon rituelle, porteurs de messages cabalistiques semblables à ceux que laissait derrière lui le Bourreau de Portland, avant qu’une balle dans la tête ne vienne à bout de sa carrière… Le tueur serait-il revenu d’outre-tombe ? S’agit-il d’une secte particulière qui prélève toujours les mêmes morceaux du corps de ses victimes pour d’étranges cérémonies ? Des bibliothèques ésotériques aux égouts de la ville, l’inspecteur Brolin et une jeune étudiante en psychologie plongent dans une enquête infernale, tandis que la police scientifique et la médecine légale se perdent en conjectures. Et peu à peu des brumes mystérieuses de la Willamette River va surgir un secret effroyable que nos deux limiers devront affronter au péril de leur âme. L’Âme du Mal : un suspense implacable, un rythme palpitant, des découvertes hallucinantes, un dénouement spectaculaire et jusque-là, pour le lecteur, pas une seconde de répit.

Mon avis :

J’ai découvert Maxime Chattam avec l’un de ces derniers romans : La conjuration primitive. Ayant beaucoup apprécié ma lecture, j’ai décidé de poursuivre ma découverte avec le premier succès de l’auteur.

Pour autant, le démarrage n’a pas été très évident. Entre la fatigue et l’évolution de l’écriture de l’auteur, j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans ce récit. Il me manquait le petit quelque chose qui m’avait passionné dans ma dernière lecture, puis je ne parvenais pas à me sentir concernée. Trop de détails techniques et trop d’explications, certes passionnantes, mais qui alourdissent la narration. De plus, quand on se passionne pour les thrillers, tous ces petits détails médico-légaux ont un air de b-a-ba qui finissent par ennuyer. Le constat accablant c’est qu’à cause de cela, je me contentais de survoler l’histoire sans vraiment me sentir concernée ; pas la meilleure façon d’aborder et d’apprécier un thriller, nous sommes d’accord.

Heureusement, j’avais assez été intriguée par le personnage de Joshua pour persévérer. Et miracle, au beau milieu du roman tout s’est débloqué. J’ai un peu de mal à me l’expliquer, mais je pense que cela tient au fait que l’enquête démarre vraiment au lieu de patiner dans les méandres des sciences. Une fois, les détails techniques mis de côté et le profilage lancé, je me suis sentie plus à l’aise. Trop peut-être, car j’ai vu la fin venir de loin…

Quoi qu’il en soit, j’ai été ravie de constater que dès ce roman, Maxime Chattam avait développé cette esthétique du crime qui m’avait tant séduite dans la Conjuration primitive ainsi que des personnages complexes et profonds auxquels on s’attache sans mal.

C’est la raison pour laquelle, malgré ce bilan mitigé, je n’hésiterai pas une seule seconde à lire la suite de cette trilogie et les romans qui ont suivi. Il peut y avoir un certain intérêt et plaisir à voir l’écriture d’un auteur qu’on apprécie évoluer pour devenir plus riche et plus proche de ce qu’on attend d’un bon roman.

Note : 3/5

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