Titre : Nos étoiles contraires
Auteur : John Green
Traducteur : Catherine Gibert
Ma quatrième de couverture :
Hazel a 16 ans, un humour rendu noir par la vie et un livre préféré : Une impériale affliction, UIA pour les intimes. Augustus a 17 ans, un humour aussi noir que celui d’Hazel et une impériale envie de lui plaire. Ils vont tout partager : le meilleur comme le pire, leurs rêves et leurs cauchemars, l’amour et l’amitié. Cela aurait pu être l’histoire d’amour de deux adolescents comme les autres, mais Hazel a un cancer des poumons, Augustus est en rémission et la maladie est partie intégrante de leurs vies.
Mon avis :
Nos étoiles contraires a été encensé par la critique tant bloguesque que spécialisée et c’est à juste titre. C’est une belle histoire servie sans fioritures et sans fausseté.
Au départ, j’ai eu peur que ce soit un livre stupide qui célèbre la vaillance des cancéreux et leur force de caractère ou un livre larmoyant propice à l’apitoiement. Ce n’est ni l’un, ni l’autre, et c’est certainement pour cela qu’il a su toucher ses lecteurs. La vérité ressort dans chacune des lignes qui le constituent.
J’avais peur de pleurer… J’ai souri et mon coeur s’est serré, mais ça s’est arrêté là. Pas de crises de larmes, pas de colère, juste de l’amertume, celle que plus de la moitié de la population mondiale connaît, celle que cette maladie vous laisse dans la bouche quand elle s’en prend aux vôtres. Mais on n’a pas le droit de pleurer, pas en compagnie de Hazel, Augustus et Isaac, ce serait presque de l’indécence.
C’est difficile de mettre des mots sur ce livre. Il est pourtant très bien écrit, à la première personne, du point de vue de Hazel, avec le style d’une adolescente de 16 ans. C’est à la fois cynique et poétique, drôle et bouleversant, et d’un optimisme sans faille.
La maladie a peut-être obligé ces enfants à quitter le système scolaire, mais elle n’a pas pu les empêcher de développer leur amour de la littérature, des nouvelles technologies, de la musique, elle a essayé de les couper du monde, ils se sont regroupés, avec la même rage et le même désir de vivre, tout simplement, même si ce n’est qu’un jour de plus.
Je ne vous dirai pas que ce livre a été un coup de coeur, ce serait à la fois malsain et faux, mais c’est un superbe hymne à la vie, et c’est pour cela que vous devriez le lire.
Note : 4/5
C’est exactement ce que je me suis dit en refermant ce livre, c’est un roman qui est un véritable hymne à la vie sans que ça soit un coup de coeur mais qui se lit très bien!
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Oui je comprends pourquoi les gens l’ont autant aimé, mais je pense qu’il y a peut-être bien mieux quelque part et que nous n’avons juste pas encore eu ce livre entre les mains.
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