Romans

Jacques le fataliste et son maître

Titre : Jacques le fataliste et son maître

Auteur : Denis Diderot

Ma quatrième de couverture :

Le récit des pérégrinations de Jacques et de son maître sur une route pour aller, on se sait où, pour y faire on ne sait quoi. Puisque l’important ce n’est pas tant le but, mais le chemin qui y conduit.

Mon avis :

Ce récit se construit en réalité autour de trois niveaux. Le premier raconte les aventures de Jacques et de son maître sur leur route. Le second est consacré aux anecdotes ; la principale étant l’histoire des amours de Jacques qu’on ne cesse de quitter pour d’autres. Le dernier niveau est celui des commentaires du narrateur au lecteur.

Ce procédé est assez amusant et fantasque pour m’avoir séduit, mais je reproche au narrateur d’en avoir un peu trop usé, car les soixante dernières pages m’ont paru très longues. En vérité, j’ai commencé à sérieusement me lasser un peu avant, à partir d’une anecdote qui m’a cruellement rappelé un de mes romans préférés : Les liaisons dangereuses de Laclos, mais en moins bien. Et c’est là que le bas blesse, la lassitude imaginaire du lecteur dont le narrateur se moquait au départ et devenue bien réelle et j’en ai eu assez de tourner autour du pot. D’autant que l’histoire avançant, j’ai commencé à me dire que le pot ne devait pas dissimuler grand-chose d’extraordinaire et je me suis mise à survoler les pages pour atteindre le but plus vite.

L’impression que me laisse ce roman est donc assez mitigée. D’un côté, j’ai apprécié les personnages de Diderot, et j’ai pris du plaisir à lire la première partie du livre. D’un autre, je me suis terriblement ennuyée durant la seconde au point de presque abandonner ma lecture.

Un roman définitivement trop en longueur pour moi. Des longueurs qui tuent son principal atout de plus.

Note : 2/5

2

 

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