Romans

Voyage au bout de la nuit

Titre : Voyage au bout de la nuit

Auteur : Louis-Ferdinand Céline

Résumé officiel : 

«– Bardamu, qu’il me fait alors gravement et un peu triste, nos pères nous valaient bien, n’en dis pas de mal!…
– T’as raison, Arthur, pour ça t’as raison! Haineux et dociles, violés, volés, étripés et couillons toujours, ils nous valaient bien! Tu peux le dire! Nous ne changeons pas! Ni de chaussettes, ni de maîtres, ni d’opinions, ou bien si tard, que ça n’en vaut plus la peine. On est nés fidèles, on en crève nous autres! Soldats gratuits, héros pour tout le monde et singes parlants, mots qui souffrent, on est nous les mignons du Roi Misère. C’est lui qui nous possède! Quand on est pas sage, il serre… On a ses doigts autour du cou, toujours, ça gêne pour parler, faut faire bien attention si on tient à pouvoir manger… Pour des riens, il vous étrangle… C’est pas une vie…
– Il y a l’amour, Bardamu!
– Arthur, l’amour c’est l’infini mis à la portée des caniches et j’ai ma dignité moi! que je lui réponds.»

Mon avis :

Après maintes tentatives, je m’avoue vaincue, au moins pour cette bataille. Peut-être, dans quelques années, serais-je dans de nouvelles dispositions qui me permettront de gagner la guerre. En attendant, je dépose les armes et je mets en place une guerre froide.

Cependant, je déteste rendre les armes sans m’expliquer alors voici un petit plaidoyer en faveur de ma fuite :

_ce titre ne correspond pas du tout à l’idée que je m’en étais faite quand on m’en a vanté les mérites en cours de littérature française, encore moins à celle que je m’en étais faite en lisant la 4e de couverture.

_je n’aime pas du tout le style de Louis-Ferdinand Céline. C’est trop enfantin dans l’écriture, trop lent, trop « pas ma came » comme dirait ce cher Bertignac.

_c’est quand même un roman de 500 pages d’une histoire qui me déplaît dans un style qui m’agace. Il aurait été deux fois plus court, je l’aurais lu en entier. J’aurais pris sur moi et, bien malgré moi, j’aurais gagné la guerre, mais les 60 premières pages ont été un calvaire. Calvaire qui ne fait finalement qu’1/10e du roman… C’en est trop même pour la book addict que je suis.

_ce livre traîne dans ma PAL depuis des lustres, et je me dis que j’ai certainement dû rater LE moment où je devais le lire pour l’apprécier à sa juste valeur.

Voilà, cela ne fait que 4 arguments pour vous, mais croyez-moi sur parole, j’en ai soixante en tête… D’avance toutes mes excuses à ce qui ont aimé, aime ou aimeront, rappelez-vous qu’il faut de tout pour faire un monde.

Ma première lecture d'un auteurBannière Challenge ABC 2013

 

 

 

4 réflexions au sujet de « Voyage au bout de la nuit »

    1. Décidément, ce pauvre Céline ne fait pas l’unanimité ! Mais on doit au moins lui accorder qu’il en devient un auteur intéressant, car au final, en bien ou en mal, il ne laisse personne indifférent…

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