...Cinématographique

Heartless

Heartless  

Titre : Heartless

Réalisateur : Philip Ridley

Acteurs : Jim Sturgess, Clémence Poésy, Noel Clarke…

Résumé :

Après le décès de sa mère à la suite d’une agression à laquelle il assiste, un jeune homme mal dans sa peau sombre peu à peu. Déjà isolé depuis l’enfance à cause d’une tache de naissance recouvrant une grande partie de son corps, X perd petit à petit pied avec la réalité, plongeant le spectateur dans ses propres doutes, son propre questionnement existentiel.

Mon avis :

Heartless m’a, au départ, laissé un peu perplexe. Je me suis demandé ce que je regardais n’arrivant pas à le classer dans un genre particulier. En fin de compte, même s’il faut un peu de temps pour se plonger dans le film, on s’y immerge parfaitement une fois les premières minutes passées.
Heartless est dans la même veine que Le labyrinthe de Pan ; difficile de distinguer ce qui est réel de ce que le héros croît réel. Comment imaginer que nos pires cauchemars, nos pires angoisses sont l’œuvre de l’humanité ? Alors qu’il est si facile d’attribuer un visage mythique et monstrueux à nos plus grandes peurs et aux horreurs auxquelles on assiste tous les jours.
Heartless, comme Le labyrinthe de Pan d’ailleurs, se termine et vous laisse la gorge nouée avec un sale goût de sang dans la bouche, une espèce de révolte contre l’humanité tout entière et l’envie toute simple de vous enfouir sous une couette ou d’aller hurler votre frustration dans un endroit isolé.

Laisser un commentaire