Romans

Quand souffle le vent du Nord

Quand souffle le vent du Nord

Titre : Quand souffle le vent du Nord

Auteur : Daniel Glattauer

Traductrice : Anne-Sophie Anglaret

Résumé :

Emmi Rothner ne cesse d’envoyer des mails à la direction du magazine Like pour  se désabonner, mais cela n’a aucun effet. Elle comprend enfin pourquoi le jour où elle reçoit un mail d’un dénommé Leo Leike qui lui propose de la désabonner lui-même puisqu’il reçoit tous ses mails. C’est à partir de ce message quelque peu ironique que la conversation virtuelle de Leo et Emmi va débuter. Un corps à corps verbal qui va empiéter de plus en plus sur leur vie réelle et privée alors que les deux correspondants évitent désespérément la rencontre « physique » craignant qu’elle ne mette fin à la relation qu’ils ont construite.

Mon avis :

L’histoire d’amour la plus émouvante et rafraîchissante de l’année. Un échange de mails tour à tour cynique, colérique et passionné, mais toujours plein d’humour.

Quand souffle le vent du nord est un livre que l’on dévore ! Une fois débuté, on ne désire qu’une chose lire encore et encore les mails de Leo et Emmi : on devient aussi accro qu’eux à cette conversation. En somme un livre addictif et surtout sophistiqué loin, très loin des histoires d’amour mielleuses. Pour moi, le roman d’amour de l’année !

Seul petit point négatif : la couverture choisie par l’éditeur Grasset qui me paraît inadaptée à l’histoire. Elle livre une impression de tristesse et de mal-être qu’on ne retrouve pas dans le roman et ne donne pas vraiment envie de le lire…

Quelques citations :

« J’ai l’impression que toutes vos pensées spontanées se bousculent dans le texte. »

« Pour être drôle, il faut au moins se trouver à soi-même un peu d’esprit. »

« En tout cas, Google ne vous connait pas, ou alors il vous cache bien. »

« De toute évidence, nous avons le même non-humour. »

« Après cinq années de présent sans futur, j’ai enfin trouvé l’imparfait. »

« Vous êtes donc un de ces hommes qui ne s’intéresse à une femme qu’au début et à la fin : quand il veut l’avoir et juste avant qu’elle ne finisse par lui échapper. »

« Bien sûr, j’ai été déçue par des hommes. J’entends par là : bien sûr, les hommes ont leurs limites. »

« Il faut toujours boire à deux ou pas du tout. »

« Je pense beaucoup à vous, le matin, le midi, le soir, la nuit, entre-temps, à chaque fois un peu avant et un peu après – et aussi pendant. »

« Écrire, c’est comme embrasser, mais sans les lèvres. Écrire, c’est embrasser avec l’esprit.

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