Titre : Le peuple du chemin
Auteure : Marion Achard
La quatrième de couverture :
Dans la forêt amazonienne, une tribu indigène croise la route des bulldozers d’une compagnie de déforestation. Les hommes de la compagnie massacrent la tribu à l’exception de deux sœurs, Loca et Daboka, épargnées et recueillies dans un village. Si Loca, la plus jeune, s’adapte à cette nouvelle vie, l’aînée n’a qu’une idée en tête, rejoindre la forêt pour retrouver une tribu cousine et reprendre sa liberté et sa vie.
Mon avis :
La première chose à retenir de ce court récit, c’est qu’il est basé sur un fait réel que Marion Achard traite avec justesse et sensibilité.
Le sujet de la déforestation n’est pas le plus facile à aborder avec les enfants, car ils n’ont souvent pas le recul nécessaire pour envisager toutes les conséquences. Vous me direz qu’il en va de même de plusieurs adultes ; je suis d’accord, et c’est même là tout l’intérêt d’écrire et de faire lire des récits comme celui-ci.
D’ailleurs, l’auteure à choisit comme angle d’attaque le point de vue humain, ce qui ma paraît logique puisqu’on s’adresse à un jeune public. Si on veut le toucher, il faut provoquer une empathie, alors quoi de mieux que deux petites filles pour leur inspirer la peur, le désarroi et le chagrin?
Cependant, en tant que fervente défenderesse de la moralité des vieux contes, je trouve dommage d’avoir édulcoré la fin pour satisfaire la candeur du public.
Note : 3.69/5