Nouvelles

Vingt-quatre heures de la vie d’une femme

Titre : Vingt-quatre heures de la vie d’une femme

Auteur : Stefan Zweig

Traducteurs : Alzir Hella, Olivier Bournac, Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent.

Mon avis : 

Ce titre, grâce auquel j’ai découvert Stefan Zweig m’a beaucoup émue. En grande partie, je pense, parce que la plume de l’auteur va droit à l’essentiel ; le style de M. Zweig se passe de fioritures, il se concentre sur l’instant et l’émotion.

Et de l’émotion, j’en ai eu en lisant l’histoire cette dame âgée. J’ai admiré sa grandeur d’âme et j’ai eu de la peine face à cette candeur tenace entretenue par son éducation. Une naïveté et une foi sans bornes dans le bon sens de cette société à la fois juge et bourreau, qui l’a poussée à se mépriser presque toute sa vie durant.

Le ton de Zweig est juste, presque tendre dans l’attention avec laquelle le narrateur écoute cette femme d’un âge avancé lui raconter sa vie. Cette justesse dans le propos donne le sentiment qu’avec cette nouvelle l’auteur cherche à libérer toutes les femmes porteuses du fardeau de la conscience sociale. Il n’y a ni accusation, ni jugement, et c’est là tout le talent de l’écrivain. Il conte son histoire, y happe le lecteur, et le restitue au monde réel dans une étrange béatitude plus propice à l’émotion qu’à la réflexion.

Cette nouvelle a donc été une véritable révélation du talent de cet auteur que j’avais jusque-là méconnu. Si vous voulez le découvrir, je vous la conseille vivement !

5

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3 réflexions au sujet de « Vingt-quatre heures de la vie d’une femme »

    1. Si nous parlons bien de Lettre d’une inconnue, l’histoire est en elle-même intéressante, c’est la façon dont elle a été traitée qui m’a déplu. Mais beaucoup de gens aiment alors laisse toi tenter. 😉

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